Appel(s) à contributions
L’animal et l’humain. Représenter et interroger les rapports interespèces
Date limite: 15 février 2020
Date limite: 15 février 2020
Responsables du projet: Jérôme-Olivier Allard (Université de Montréal), Fanie Demeule (Université du Québec à Montréal), Marion Gingras-Gagné (Université du Québec à Montréal) et Marie-Christine Lambert-Perreault (Université de Sherbrooke)
De Portland à Tel-Aviv en passant par Montréal, le mouvement végane croît ces dernières années, porté par une conjoncture favorable. Le projet L’animal et l’humain, qui cherche à envisager le phénomène à partir d’une posture critique, se propose d’étudier les rapports interespèces dans les productions esthétiques (littérature, théâtre, jeux vidéo, arts visuels, etc.) et l’imaginaire socioculturel occidental depuis le milieu du 20e siècle. Le végétarisme n’est pas une idée nouvelle, ainsi que le démontre Renan Larue dans son ouvrage Le végétarisme et ses ennemis: 25 siècles de débats (2015). L’anthropocentrisme occidental et la pensée humaniste ont toutefois positionné les humains comme une espèce supérieure, chargée de régler l’ordre du monde. Ainsi, l’humanité s’est longtemps définie, par contraste et de façon binaire, par rapport à l’animalité (Agamben, 2002). Or, les mouvements environnementaliste et écoféministe ont contribué ces dernières décennies à ébranler cette certitude.
Le projet L’animal et l’humain cherche à ouvrir un espace de réflexion multidisciplinaire autour d’un enjeu d’actualité: les relations humain-animal à l’ère de l’anthropocène. Il a également pour objectif de mettre en lumière la contribution aux études animales –discipline en émergence depuis une cinquantaine d’années – des chercheuses et chercheurs issus du domaine des arts et des lettres, notamment en reconstituant un arrière-plan interprétatif. Dans les récits de mots ou d’images, les humains (ou les humanoïdes) peuvent interagir avec d’autres espèces animalières (réalistes ou fantaisistes) et engager avec elles différents types de relations fondés sur la coopération, l’affrontement ou l’oppression. Certaines productions paraissent en outre exposer, déconstruire ou reconfigurer sur un mode métaphorique les complexes rapports de force que les humains peuvent entretenir avec les autres animaux.
Dans le sillage du colloque L’animal et l’humain (Université de Montréal, avril 2018), le comité scientifique du projet travaille à la préparation de deux numéros thématiques qui paraîtront en 2020 dans la revue numérique Zizanie. Les personnes souhaitant participer à ces publications sont priées d’expédier aux responsables ([email protected]), d’ici le 15 février 2020, leur contribution (article scientifique ou œuvre de création inédite) accompagnée d’un résumé de 150 mots, de quelques mots-clés et d’une notice biobibliographique de cinq lignes. Les disciplines concernées sont nombreuses et pourront entrer en dialogue: études littéraires, études cinématographiques et télévisuelles, études vidéoludiques, études théâtrales, histoire de l’art, sémiologie, études féministes, études gastronomiques, médecine vétérinaire, anthropologie, sociologie, psychologie, philosophie, écologie, etc. Les textes soumis devront respecter le protocole de rédaction de Zizanie.
Voici quelques pistes de réflexion:
Renseignements: [email protected]
Site web du projet L’animal et l’humain: https://animalethumain.weebly.com/
Le projet L’animal et l’humain cherche à ouvrir un espace de réflexion multidisciplinaire autour d’un enjeu d’actualité: les relations humain-animal à l’ère de l’anthropocène. Il a également pour objectif de mettre en lumière la contribution aux études animales –discipline en émergence depuis une cinquantaine d’années – des chercheuses et chercheurs issus du domaine des arts et des lettres, notamment en reconstituant un arrière-plan interprétatif. Dans les récits de mots ou d’images, les humains (ou les humanoïdes) peuvent interagir avec d’autres espèces animalières (réalistes ou fantaisistes) et engager avec elles différents types de relations fondés sur la coopération, l’affrontement ou l’oppression. Certaines productions paraissent en outre exposer, déconstruire ou reconfigurer sur un mode métaphorique les complexes rapports de force que les humains peuvent entretenir avec les autres animaux.
Dans le sillage du colloque L’animal et l’humain (Université de Montréal, avril 2018), le comité scientifique du projet travaille à la préparation de deux numéros thématiques qui paraîtront en 2020 dans la revue numérique Zizanie. Les personnes souhaitant participer à ces publications sont priées d’expédier aux responsables ([email protected]), d’ici le 15 février 2020, leur contribution (article scientifique ou œuvre de création inédite) accompagnée d’un résumé de 150 mots, de quelques mots-clés et d’une notice biobibliographique de cinq lignes. Les disciplines concernées sont nombreuses et pourront entrer en dialogue: études littéraires, études cinématographiques et télévisuelles, études vidéoludiques, études théâtrales, histoire de l’art, sémiologie, études féministes, études gastronomiques, médecine vétérinaire, anthropologie, sociologie, psychologie, philosophie, écologie, etc. Les textes soumis devront respecter le protocole de rédaction de Zizanie.
Voici quelques pistes de réflexion:
- le spécisme et l’antispécisme dans la fiction;
- la convergence des oppressions et le militantisme;
- le véganisme, la cuisine végétalienne et leurs représentations;
- l’animal-aliment (viande, lait, miel, etc.) et le carnisme;
- les imaginaires de la chasse, de la prédation et de la taxidermie;
- les métiers impliquant un contact avec les animaux non humains;
- le deuil animalier et ses récits;
- l’animal non humain et le sacré;
- les représentations de la biosphère de l’anthropocène;
- l’animal non humain et les traditions culturelles;
- l’anthropomorphisation et l’animalisation;
- la place de l’animal non humain dans les cultures autochtones;
- les métamorphoses animalières;
- les manipulations génétiques et les hybridations;
- la communication entre humains et animaux non humains;
- l’animalité dans les productions esthétiques (arts, littérature, jeux vidéo, cinéma, séries télévisées, médias numériques, etc.);
- les personnages non humains dans les genres fictionnels de la fantasy, de la science-fiction, de l’horreur, du conte et du merveilleux.
Renseignements: [email protected]
Site web du projet L’animal et l’humain: https://animalethumain.weebly.com/
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