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Revue Zizanie

Marginalités fécondes — vol. 3, no 1, automne 2019
Dossier «L’exil en situation d’exiguïté dans la francophonie internationale»
Responsables: Julie Delorme et Simon Harel

Figures de l’exil: contiguïté, exiguïté et exiluité
Simon Harel (Université de Montréal)

Résumé
L’exiluité, notion proposée par François Paré dans Les littératures de l’exiguïté (2001 [1992]), peut s’avérer, dans le domaine de la littérature, un repli, en somme, une forme de ressourcement qui prétend renouer avec une origine. Le choix du déterminant n’est pas le fait du hasard. Une origine, une seule, un exil minuscule s’il le faut, un repli dans l’arrière-pays de l’exiguïté: c’est le point de vue retenu par Paré, qui requiert, de plus, que cette parole minoritaire réfute toute nostalgie, ainsi la nécessité de penser cette exiguïté sous la forme d’un nouvel universalisme. À mon sens, une théorie de l’exiguïté permet de prendre au sérieux l’aspect à la fois contraint et ouvert, ample et tendu de l’acte de pensée. 
Mots-clés: Exil, territoire, exiguïté, exiluité, contiguïté, planétarité, loyautés conflictuelles
Article téléchargeable ici:
Simon Harel - Zizanie A19.pdf
File Size: 280 kb
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Pour citer ce texte
​
Harel, Simon. 2019. «Figures de l’exil: contiguïté, exiguïté et exiluité». Zizanie, dossier «L’exil en situation d’exiguïté dans la francophonie internationale», sous la dir. de Julie Delorme et Simon Harel, vol. 3, no 1 (automne), p. 35-50. En ligne. https://www.zizanie.ca/figures-de-lexil.html.

Notice biobibliographique
​Simon Harel est professeur titulaire au Département de littératures et de langues du monde de l’Université de Montréal. Il est directeur du Laboratoire sur les récits du soi mobile et codirecteur du Centre de recherche des études littéraires et culturelles sur la planétarité. Depuis quelques années, Harel propose des essais-fictions qui font place à la subjectivité du chercheur, dans une réflexion mettant en cause les lieux communs de l’identité. Directeur d’ouvrages collectifs, auteur de nombreux essais, écrivain, responsable de numéros de revues, il a plus de cinquante publications à son actif. Il a fait paraître récemment La respiration de Thomas Bernhard (Nota bene, 2019), Signaux faibles (2019), un ouvrage tiré à compte d’auteur et à édition limitée avec Marie-Christiane Mathieu, et La mort intranquille: autopsie du zombie (PUL, 2019), codirigé avec Jérôme-Olivier Allard et Marie-Christine Lambert-Perreault.

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ISSN 2561-4622
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