Mondialisme et littérature — vol. 2, no 1, automne 2018
Responsables: Simon Harel et Marie-Christine Lambert-Perreault
Responsables: Simon Harel et Marie-Christine Lambert-Perreault
Visions cyniques de la mondialisation chez Beigbeder
Louise Kari-Méreau (Trinity College Dublin)
Résumé
Fréderic Beigbeder évoque notamment dans certains de ses romans les travers de la société de consommation qui est devenue, depuis l’avènement de la mondialisation, la société de surconsommation, où les multinationales enfreignent limites et lois pour augmenter leurs profits. Beigbeder apparait alors comme un auteur cynique qui entend dévoiler les stratégies adoptées par les grandes marques et leurs agents de publicité pour s’introduire dans notre quotidien, créer du besoin et nous pousser à acheter des choses qu’a priori nous ne voudrions pas. L’idéal de conformité proposé par la publicité aide à la vente en masse de nouveaux produits — pas toujours si nouveaux, comme la formule de la crème solaire inchangée depuis la Deuxième Guerre mondiale. Cette omniprésence de la publicité qui nous vend le bonheur comme quelque chose de matériellement achetable influence notre rapport à l’autre. Dans un monde où tout semble pouvoir s’acheter, l’individualisme rayonne et les relations entre individus semblent devenir impossibles. Voici le tableau que dresse Beigbeder de la mondialisation à l’aube du XXIe siècle.
Fréderic Beigbeder évoque notamment dans certains de ses romans les travers de la société de consommation qui est devenue, depuis l’avènement de la mondialisation, la société de surconsommation, où les multinationales enfreignent limites et lois pour augmenter leurs profits. Beigbeder apparait alors comme un auteur cynique qui entend dévoiler les stratégies adoptées par les grandes marques et leurs agents de publicité pour s’introduire dans notre quotidien, créer du besoin et nous pousser à acheter des choses qu’a priori nous ne voudrions pas. L’idéal de conformité proposé par la publicité aide à la vente en masse de nouveaux produits — pas toujours si nouveaux, comme la formule de la crème solaire inchangée depuis la Deuxième Guerre mondiale. Cette omniprésence de la publicité qui nous vend le bonheur comme quelque chose de matériellement achetable influence notre rapport à l’autre. Dans un monde où tout semble pouvoir s’acheter, l’individualisme rayonne et les relations entre individus semblent devenir impossibles. Voici le tableau que dresse Beigbeder de la mondialisation à l’aube du XXIe siècle.
Mots-clés: Fréderic Beigbeder, mondialisation, surconsommation, cynisme, publicité
Article téléchargeable ici:
Louise Kari-Méreau - Zizanie A18 | |
File Size: | 572 kb |
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Pour citer ce texte
Kari-Méreau, Louise. 2018. «Visions cyniques de la mondialisation chez Beigbeder». Zizanie, dossier «Mondialisme et littérature», sous la dir. de Simon Harel et Marie-Christine Lambert-Perreault, vol. 2, no 1 (automne), p. 55-75. En ligne. https://www.zizanie.ca/visions-cyniques-de-la-mondialisation-chez-beigbeder.html.
Kari-Méreau, Louise. 2018. «Visions cyniques de la mondialisation chez Beigbeder». Zizanie, dossier «Mondialisme et littérature», sous la dir. de Simon Harel et Marie-Christine Lambert-Perreault, vol. 2, no 1 (automne), p. 55-75. En ligne. https://www.zizanie.ca/visions-cyniques-de-la-mondialisation-chez-beigbeder.html.
Notice biobibliographique
Louise Kari-Méreau est une étudiante française qui travaille actuellement sur le cynisme dans le roman contemporain français pour son doctorat au Trinity College de Dublin. Après avoir obtenu une double licence de philosophie et littérature à la Sorbonne, elle est partie en Erasmus à Dublin pour son master de littérature de la Renaissance française. Elle a décidé de rester sur l’ile pour son master de littérature anglaise à l’université nationale d’Irlande à Galway puis pour son doctorat dans la capitale irlandaise.
Louise Kari-Méreau est une étudiante française qui travaille actuellement sur le cynisme dans le roman contemporain français pour son doctorat au Trinity College de Dublin. Après avoir obtenu une double licence de philosophie et littérature à la Sorbonne, elle est partie en Erasmus à Dublin pour son master de littérature de la Renaissance française. Elle a décidé de rester sur l’ile pour son master de littérature anglaise à l’université nationale d’Irlande à Galway puis pour son doctorat dans la capitale irlandaise.