Rencontres interespèces et hybridations: l’animal et l’humain — vol. 4, no 1, automne 2020
Responsables: Fanie Demeule et Marion Gingras-Gagné
Responsables: Fanie Demeule et Marion Gingras-Gagné
L’univers de la prédation dans La vraie vie d’Adeline Dieudonné: une matérialisation des valeurs socioculturelles constitutives de la pensée spéciste
Mélanie Maillot (The University of Adelaide)
Résumé
L’autrice belge Adeline Dieudonné peuple son roman La vraie vie (2018) de personnages chasseurs, à partir desquels peut être amorcée une réflexion sur nos rapports avec la nature et les animaux, mais aussi sur les valeurs socioculturelles qui organisent les relations interespèces. Apparaissent dans le récit différents rapports conflictuels qui, une fois décortiqués, sont révélateurs d’une série de principes déjà soutenus par la tradition philosophique occidentale: ceux de la pensée naturaliste humaniste. L’imaginaire de la prédation devient le point de convergence et de comparaison des natures humaine et animale. Cette étude a donc pour ambition de rendre compte des rapports de force entre humain et animal chez Dieudonné afin d’exposer la tension entre deux concepts clés: nature et culture. Par ailleurs, un second objectif est de repérer puis de caractériser les particularités de la pensée spéciste dans le roman de Dieudonné et, par extension, d’exposer les manifestations concrètes du spécisme en société.
L’autrice belge Adeline Dieudonné peuple son roman La vraie vie (2018) de personnages chasseurs, à partir desquels peut être amorcée une réflexion sur nos rapports avec la nature et les animaux, mais aussi sur les valeurs socioculturelles qui organisent les relations interespèces. Apparaissent dans le récit différents rapports conflictuels qui, une fois décortiqués, sont révélateurs d’une série de principes déjà soutenus par la tradition philosophique occidentale: ceux de la pensée naturaliste humaniste. L’imaginaire de la prédation devient le point de convergence et de comparaison des natures humaine et animale. Cette étude a donc pour ambition de rendre compte des rapports de force entre humain et animal chez Dieudonné afin d’exposer la tension entre deux concepts clés: nature et culture. Par ailleurs, un second objectif est de repérer puis de caractériser les particularités de la pensée spéciste dans le roman de Dieudonné et, par extension, d’exposer les manifestations concrètes du spécisme en société.
Mots-clés: Prédation, spécisme, nature, culture, Adeline Dieudonné
Article téléchargeable ici:
Mélanie Maillot - Zizanie A20.pdf | |
File Size: | 329 kb |
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Pour citer ce texte
Maillot, Mélanie. 2020. «L’univers de la prédation dans La vraie vie d’Adeline Dieudonné: une matérialisation des valeurs socioculturelles constitutives de la pensée spéciste». Zizanie, dossier «Rencontres interespèces et hybridations: l’animal et l’humain», sous la dir. de Fanie Demeule et Marion Gingras-Gagné, vol. 4, no 1 (automne), p. 82-101. En ligne. https://www.zizanie.ca/vol-4-no-1-maillot.html.
Maillot, Mélanie. 2020. «L’univers de la prédation dans La vraie vie d’Adeline Dieudonné: une matérialisation des valeurs socioculturelles constitutives de la pensée spéciste». Zizanie, dossier «Rencontres interespèces et hybridations: l’animal et l’humain», sous la dir. de Fanie Demeule et Marion Gingras-Gagné, vol. 4, no 1 (automne), p. 82-101. En ligne. https://www.zizanie.ca/vol-4-no-1-maillot.html.
Notice biobibliographique
Mélanie Maillot est doctorante et tutrice de français à l’Université d’Adélaïde (Australie). Sa recherche se concentre sur la littérature francophone, la poésie des vingtième et vingt et unième siècles, les liens entre philosophie et littérature, ainsi que le féminisme et les droits des animaux en littérature. Elle a publié dans Women in French Studies et dans l’Australian Journal of French Studies.
Mélanie Maillot est doctorante et tutrice de français à l’Université d’Adélaïde (Australie). Sa recherche se concentre sur la littérature francophone, la poésie des vingtième et vingt et unième siècles, les liens entre philosophie et littérature, ainsi que le féminisme et les droits des animaux en littérature. Elle a publié dans Women in French Studies et dans l’Australian Journal of French Studies.