Rencontres interespèces et hybridations: l’animal et l’humain — vol. 4, no 1, automne 2020
Responsables: Fanie Demeule et Marion Gingras-Gagné
Responsables: Fanie Demeule et Marion Gingras-Gagné
Repenser la communauté: la relation interespèces dans trois pièces chorales contemporaines
Philippe Manevy (Université de Montréal)
Résumé
Si la représentation des relations interespèces demeure minoritaire sur les scènes contemporaines françaises et québécoises, encore largement anthropocentrées, il existe pourtant des exceptions notables. Ainsi, e (2005) de Daniel Danis, Agricoles (2014) de Catherine Zambon et Habiter les terres (2016) de Marcelle Dubois tentent de figurer et de penser l’inscription de l’humain dans son milieu, selon des modalités diverses, mais toujours à travers une dramaturgie chorale. Comment les espèces animales s’intègrent-elles à la distribution des trois œuvres et à leur fable? Comment sont-elles représentées sur la scène? En m’appuyant sur une analyse dramaturgique de ces pièces, je confronte les choix des trois artistes aux évolutions récentes de l’éthique environnementale, mises en évidence notamment par Émilie Hache dans Écologie politique: cosmos, communautés, milieux. À travers ces trois exemples, il s’agit de voir comment la choralité contemporaine permet de concevoir des «communautés mixtes» (G. Di Chiro), associant humains et non-humains.
Si la représentation des relations interespèces demeure minoritaire sur les scènes contemporaines françaises et québécoises, encore largement anthropocentrées, il existe pourtant des exceptions notables. Ainsi, e (2005) de Daniel Danis, Agricoles (2014) de Catherine Zambon et Habiter les terres (2016) de Marcelle Dubois tentent de figurer et de penser l’inscription de l’humain dans son milieu, selon des modalités diverses, mais toujours à travers une dramaturgie chorale. Comment les espèces animales s’intègrent-elles à la distribution des trois œuvres et à leur fable? Comment sont-elles représentées sur la scène? En m’appuyant sur une analyse dramaturgique de ces pièces, je confronte les choix des trois artistes aux évolutions récentes de l’éthique environnementale, mises en évidence notamment par Émilie Hache dans Écologie politique: cosmos, communautés, milieux. À travers ces trois exemples, il s’agit de voir comment la choralité contemporaine permet de concevoir des «communautés mixtes» (G. Di Chiro), associant humains et non-humains.
Mots-clés: Choralité, rapports interespèces, écologie, éthique environnementale, communauté(s), milieu(x)
Article téléchargeable ici:
Philippe Manevy - Zizanie A20.pdf | |
File Size: | 772 kb |
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Pour citer ce texte
Manevy, Philippe. 2020. «Repenser la communauté: la relation interespèces dans trois pièces chorales contemporaines». Zizanie, dossier «Rencontres interespèces et hybridations: l’animal et l’humain», sous la dir. de Fanie Demeule et Marion Gingras-Gagné, vol. 4, no 1 (automne), p. 24-42. En ligne. https://www.zizanie.ca/vol-4-no-1-manevy.html.
Manevy, Philippe. 2020. «Repenser la communauté: la relation interespèces dans trois pièces chorales contemporaines». Zizanie, dossier «Rencontres interespèces et hybridations: l’animal et l’humain», sous la dir. de Fanie Demeule et Marion Gingras-Gagné, vol. 4, no 1 (automne), p. 24-42. En ligne. https://www.zizanie.ca/vol-4-no-1-manevy.html.
Notice biobibliographique
Candidat au doctorat sous la direction de Jean-Marc Larrue (Université de Montréal) et de Julie Sermon (Université Lyon 2), Philippe Manevy travaille sur la choralité chez les auteurs émergents de langue française. Il a rédigé plusieurs articles sur le théâtre moderne et contemporain et des dossiers pédagogiques pour le TNP de Villeurbanne. Ses recherches sont soutenues par le FRQSC.
Candidat au doctorat sous la direction de Jean-Marc Larrue (Université de Montréal) et de Julie Sermon (Université Lyon 2), Philippe Manevy travaille sur la choralité chez les auteurs émergents de langue française. Il a rédigé plusieurs articles sur le théâtre moderne et contemporain et des dossiers pédagogiques pour le TNP de Villeurbanne. Ses recherches sont soutenues par le FRQSC.